MASQUE BOZO
Mali et Niger, Afrique de l'ouest
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Les bozo constituent un groupe spécifique n'ayant avec les populations qui les environnent que quelques affinités peu suffisantes pour les assimiler complètement à celles-ci. C'est à tort que d'aucuns ont qualifié les bozo de gens de caste dans toute l'acceptation de cette appellation, car, d'origine noble et devenus émigrants à l'issue de la décadence de l'empire du Ghana dont ils faisaient partie, ils ont choisi d'être pêcheurs, parce que s'étant trouvés au bout de leur errance aux bords du Niger ils ont entrepris alors d'exploiter les ressources de ce fleuve pour subvenir à leur subsistance.

Anciennement structurés en groupe sous la forme d’une société donnant pouvoirs à une sorte de noblesse, laquelle émigra à l’issue de la décadence
de l’empire du Ghana au XIe siècle dont ils faisaient partie, les Bozo devinrent pêcheurs ; car s’étant trouvés au bout de leur errance aux bords du fleuve Niger, ils entreprirent alors d’exploiter les ressources de ce cours d’eau d’abord pour raison de subsistance. Au fil du temps, leurs techniques s’améliorant, la pêche devint leur activité principale. Et à force de navigation sur le fleuve, ils ajoutèrent à leur carrière le quasi-monopole de la batellerie. C’est ainsi que l’ont dit des Bozo qu’ils sont « les maîtres de l’eau ». Durant ce temps, empruntant aux aborigènes des lieux où ils se fixèrent certaines des coutumes de ceux-ci, ils les combinèrent avec celles qu’ils avaient rapportées de leur pays d’origine. D’où cette importante distinction de leurs traditions d’avec celles des grands groupes ethniques qui les entourent.
Les spectateurs suivent le spectacle itinérant en marchant en procession le long de la rive. Les Bozo, qui sont les plus anciens occupants de cette région du Mali, tous pêcheurs et bateleurs selon la tradition, assurent qu’ils sont nés des « premières jumelles ». Ils rendent un culte au génie de l’eau Faro. Le bélier est un animal valorisé dans toute cette région. Selon les Bozo, il aurait été sacrifié une première fois par Faro, pour réparer les fautes commises par Mousso Koroni, l’ « antique petite femme ». Alors, à une ère de désordre, de violence et de stérilité, succéda une période de prospérité, d’ordre et de paix.
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