"Nu Couché"

Artiste: Amedeo Modigliani
Naissance : 12 juillet 1884, Livourne, ItalieDécès : 24 janvier 1920, ParisÉpouse : Jeanne Hébuterne (m. 1917)Enfant : Jeanne ModiglianiInfluences : Pablo Picasso, Paul Cézanne, Henri de Toulouse-Lautrec






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Une toile d'Amedeo Modigliani, Nu couché, considérée comme une des œuvres majeures du peintre italien, a été adjugée 170,4 millions de dollars (158 millions d'euros) chez Christie's, à New York, lundi 9 novembre. Il s'agit d'un record mondial aux enchères pour une œuvre de Modigliani.

La deuxième toile la plus chère vendue aux enchères

Nu couché, peint en 1917-1918, fait partie d'une série de nus créés par l'artiste alors qu'il résidait à Paris. La toile, qui avait fait scandale lors de sa première exposition, a été adjugée sous les applaudissements d'une salle comble, après neuf minutes d'enchères enfiévrées entre sept acheteurs. C'est un enchérisseur chinois qui l'a emporté au téléphone, a précisé la maison d'enchères, qui avait estimé l'œuvre à 100 millions de dollars (93 millions d'euros).
Le tableau devient le deuxième le plus cher jamais vendu aux enchères, après Les Femmes d'Alger (version O) de Pablo Picasso. Cette toile a été adjugée en mai dernier 179,4 millions de dollars (167 millions d'euros), également chez Christie's à New York.


Qui est l'heureux propriétaire du "Nu couché" de Modigliani ?



Liu Yiqian cultive plutôt la discrétion et, jusqu'à présent, c'était un quasi-inconnu hors de Chine. C'est fini ! Le magnat chinois a stupéfait le monde des collectionneurs en s'offrant le Nu couché de Modigliani pour plus de 170 millions de dollars. Et Liu Yiqian a fait une nouvelle fois la démonstration de la puissance financière des collectionneurs chinois, désormais incontournables sur le marché de l'art.

Son histoire tient de l'épopée capitaliste. Âgé de 51 ans, Liu Yiqian est un ancien chauffeur de taxi. Aujourd'hui, il préside le groupe Sunline, est à la tête d'une fortune estimée à 1,38 milliard de dollars par le magazine Forbes et figure à ce titre parmi les super-riches de la Chine communiste. Il a bâti son empire d'abord en jouant à la Bourse naissante de Shanghai dans les années 1990 pour se retrouver, via notamment la finance et l'immobilier, à la tête d'un énorme conglomérat aux activités très diversifiées, incluant chimie et pharmacie.

Une tasse à 36 millions de dollars

Le coup de mardi, s'il est le plus spectaculaire, est loin d'être le premier. Liu Yiqian a commencé à se faire connaître sur le marché de l'art en se lançant dans des acquisitions pour les deux musées qu'il a créés à Shanghai, le Long Museum Pudong et le Long Museum West Bund, ce dernier ayant ouvert l'an passé dans la métropole chinoise. Un porte-parole de l'homme d'affaires a d'ailleurs indiqué mercredi à l'AFP que le Nu couché de Modigliani sera exposé en 2017 au Long Museum de Pudong à l'occasion du cinquième anniversaire de son ouverture.
Liu Yiqian avait déjà acquis en 2014 pour un peu plus de 36 millions de dollars une délicate tasse en porcelaine de l'époque Ming, finement décorée de coqs et de poules. Sa photo en train de déguster un thé dans cette coupe un brin onéreuse avait fait un mini-scandale sur les réseaux sociaux chinois. En avril, le milliardaire s'était offert pour 14,7 millions de dollars un vase bleu de l'époque Song, vieux de 800 ans. Le mois précédent, il avait acquis pour 14 millions de dollars un recueil de calligraphies bouddhistes de l'époque Ming. En 2014 aussi, M. Liu a payé un prix record - 45 millions de dollars - pour un tangka tibétain sur toile du XVe siècle.
Il a justifié certaines de ces acquisitions en invoquant une forme de patriotisme : restituer à la Chine des objets qui avaient été pillés. « Comme les Getty, les Guggenheim ou les Whitneys... Il y a une longue histoire des musées en Occident et peut-être que, maintenant, en Chine, des collectionneurs veulent se faire un nom, pour eux-mêmes et pour marquer l'histoire », avait indiqué à l'AFP à son sujet l'an dernier Clare Jacobson, auteur de Nouveaux Musées en Chine. Une ambition qui n'exclut pas certains ratés. Le personnage s'est retrouvé pris dans une controverse autour de son acquisition, pour 8,2 millions de dollars, d'un rouleau censé être daté de la dynastie des Song (960-1279) : un faux, en réalité, ont conclu des experts chinois réputés.

Éclectisme

L'homme se tient à l'écart des médias, notamment depuis une série du New York Times sur le marché chinois de l'art qui le qualifiait de « nouveau collectionneur ».
Porte-parole du Long Museum, Mme Hu Xiaofei a écarté toute crainte que les autorités chinoises voient d'un mauvais œil le nu de Modigliani qui, il y a quelques années, aurait pu être jugé à caractère « pornographique ». « C'est de l'art, et le devoir du musée, c'est de faire partager à tout le monde les œuvres d'art innovatrices », dit-elle. Son acquisition montre en tout cas l'éclectisme de Liu Yiqian, qui déroule une collection allant des temps anciens à l'époque contemporaine, déclinée avec des artistes chinois comme étrangers. Normal, pour Mme Hu, car le public chinois « ne vit plus dans les années 1970 ou 1980. C'est le XXIe siècle, maintenant ».
+Nu-couché, @nucouché @amedeomodigliani

By steve Foreman
sc: +Francetvinfos +Le Point 





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